Comment installer un monte-escalier dans ma copropriété ?
Le monte-escalier se veut être l’équipement de référence pour aider au déplacement à domicile des personnes à mobilité réduite, que ce soit en raison de l’âge, de la maladie ou encore d’un handicap.
SI vous êtes concerné par ce besoin et que vous vivez dans un appartement, vous vous poserez certainement la question suivante : comment installer un monte-escalier dans ma copropriété ? Les réponses dans les lignes qui suivent :
Comment installer un monte-escalier dans ma copropriété ?
Si vous vivez dans un immeuble en copropriété, vous devez prendre en compte certains éléments avant de faire installer un monte-escalier. Tout d’abord, vous devez tenir compte du nombre d’étages de votre copropriété et du type d’escalier utilisé pour accéder à chaque étage. Ensuite, il est important que les escaliers soient suffisamment spacieux pour accueillir le monte-escalier. Enfin, vous devrez organiser une réunion de copropriété pour obtenir l’approbation des autres résidents avant de commencer l’installation.
Table des matières
Utilité d’un monte-escalier dans une copropriété
Installer un monte-escalier dans une copropriété, c’est avant tout assurer l’autonomie des personnes qui y vivent en leur apportant du confort et un soutien à leur déplacement à l’intérieur même de leur logement.
Cet aménagement est utile et pertinent dès lors que la copropriété en question est agencée avec un ou plusieurs étages étant donné qu’une telle configuration suppose un accès par des escaliers.
De ce fait, installer un monte-escalier à domicile constitue la solution la plus pratique pour assurer le déplacement des personnes en perte d’autonomie qui évoluent dans une copropriété.
Il leur permet de se déplacer d’étage en étage sans effort, sans risque de chute et le plus souvent, sans le renfort d’une aide à domicile.
Quels sont les différents types de monte-escaliers ?
Pour s’adapter aux besoins spécifiques des personnes nécessitant l’aide d’un monte-escalier, ce dernier existe suivant différentes configurations. Les modèles élaborés tiennent aussi compte des configurations variées des copropriétés au sein desquelles ils sont installés.
Il existe 4 grandes catégories de monte-escalier :
1- Le monte-escalier droit :
Il s’agit d’un fauteuil électrique adapté aux escaliers dont le design est droit. Son installation ne demande pas grand-chose en termes d’aménagement à l’exception des escaliers de largeur étroite. Il est aussi le plus accessible en termes de prix.
2- Le monte-escalier tournant :
Cette monte-escalier s’installe sur les escaliers tournants et épouse parfaitement leurs courbes et les virages qu’impliquent leurs configurations.
3- Le monte-escalier colimaçon :
On l’installera sur les escaliers hélicoïdaux, c’est-à-dire les escaliers qui évoluent sous forme de courbe.
4- Le monte-escalier extérieur :
Comme son nom l’indique, cet équipement s’installe en extérieur et en tant que tel, doit être résistant aux intempéries et aux rayons UV. Sa configuration s’adapte à la forme de votre escalier extérieur, qu’il soit droit, tournant ou en colimaçon.
Les points à connaître avant d’installer un monte-escalier
Pour pouvoir répondre à la question comment installer un escalier dans votre copropriété, vous devez tenir compte de certains paramètres :
Le premier élément à considérer n’est autre que le nombre d’étages dans la copropriété. Plus qu’un facteur technique, il s’agit plutôt d’un élément qui conditionne le coût de votre installation.
Quel que soit le nombre d’étages, une copropriété peut parfaitement se voir installer un monte-escalier. Sa forme dépendra de celle des escaliers présents dans le bâtiment.
Ensuite vient le design de la zone d’entrée et de sortie de vos escaliers. Ces zones doivent être assez spacieuses pour recevoir l’unité de déplacement du monte-escalier s’agissant de l’élément qui nécessite le plus de place au moment de l’installation.
Un minimum d’un mètre doit être disponible jusqu’à la porte suivante. Ce minimum s’étend en cas d’utilisation de fauteuil roulant ou de besoin d’assistance par une personne au moment des déplacements.
À cet espace s’ajoute aussi un minimum de dégagement au niveau des voies d’évacuation.
Le troisième critère pour installer un monte-escalier dans une copropriété se veut être la forme des escaliers. Elle conditionne le choix du monte-escalier compatible avec votre copropriété. En tout cas, la plupart des formes d’escalier peuvent recevoir cet équipement en raison de la possibilité de personnaliser les rails qui permettent les mouvements du fauteuil.
Enfin, un dernier élément doit être pris en considération pour l’installation d’un monte-escalier en copropriété, à savoir, l’organisation d’une assemblée des copropriétaires.
En effet, l’autorisation de cette assemblée est utile dans le cas de l’utilisation de l’ascenseur par la personne souhaitant installer un monte-escalier. Il est à noter que les coûts liés à cette installation seront supportés par la seule personne qui en demande la mise en place.
Voici un tableau résumant les points à connaître avant l’installation de votre monte-escalier :
Paramètre | Utilité |
Nombre d’étages | Estimation du coût |
Design de la zone d’entrée et de sortie des escaliers | Étude de faisabilité de l’installation |
Forme des escaliers | Choix du type de monte-escalier compatible |
Copropriété | Besoin d’autorisation de l’Assemblée des copropriétaires |
Que dit la loi à propos de l’installation de monte-escalier dans une copropriété ?
Dans une copropriété privée, seule la décision de la copropriété quant à l’installation d’un monte-escalier prévaut. Ainsi, vous devez demander l’autorisation préalable de l’assemblée des copropriétaires pour pouvoir procéder à la mise en place de votre monte-escalier.
En cas de refus de cette assemblée, il n’existe malheureusement aucun recours.
Il existe bel et bien une loi sur le maintien à domicile des personnes âgées, mais elle s’applique uniquement aux établissements publics et ne saurait être étendue au cas des copropriétés privées.
Quelles sont les aides disponibles pour une installation de monte-escalier ?
Les aides étatiques pour l’installation d’un monte-escalier existent bel et bien. Votre choix dépend de votre état, c’est-à-dire des circonstances qui font que vous avez besoin de cet équipement.
Ainsi, vous avez le choix entre les dispositifs ci-après :
– La prestation de compensation du handicap ou PCH
– L’allocation perte d’autonomie (APA)
– La majoration pour vie autonome ou MVA
Vous pouvez également financer votre installation par l’exploitation de votre caisse de retraite, par les aides proposées par votre collectivité, par les aides proposées par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) ainsi que la Caisse d’allocation familiale (CAF).
Votre installation vous fait aussi bénéficier du crédit d’impôt et de la TVA réduite à 5,5%.
Prix d’installation d’un monte-escalier
Le prix moyen d’un monte-escalier tourne actuellement autour de 5350 euros. Une fourchette de 2500 à 15 000 euros s’applique suivant le modèle que vous choisirez. Ces estimations tiennent compte du coût de l’installation.
Qui doit payer l’installation d’un monte-escalier dans une copropriété ?
L’installation d’un monte-escalier dans une copropriété est la charge de la personne qui demande cette installation. En effet, le plus souvent, cette personne sera la seule qui aura besoin d’utiliser cet équipement.
Le fait que l’autorisation de l’assemblée des copropriétaires soit requise pour pouvoir entamer l’installation n’implique en rien l’engagement financier des autres copropriétaires.
À qui doit-on faire appel pour installer un monte-escalier ?
Pour votre confort, mais aussi et surtout pour votre sécurité, l’installation de votre monte-escalier doit impérativement être faite par un technicien qualifié.
Lui seul peut définir le type de monte-escalier dont vous avez besoin au vu de la configuration de votre escalier.
De même, le montage d’un tel équipement doit répondre à un cahier des charges précis, dépendant de la marque que vous choisirez et des instructions d’installation préconisées par le constructeur.